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TT Trop de concept-cars ne trouvent jamais de prolongement en série. Ce n'est pas le cas de l'Audi TT, qui bénéficie de ce fait d'un surcroît d'affectivité. Le charme opère avant même de s'installer au volant. Sans doute parce que ce coupé incarne le trublion déclencheur de rêves qui manquait à la gamme Audi. Il faut reconnaître qu'entre ses proportions intrigantes et ses formes symétriques - c'est l'avant ou l'arrière ? -, il n'a pas son pareil pour étonner et susciter l'envie. La conduite n'engendre pas la même émotion, bien que l'habitacle regorge de détails évocateurs, soulignés d'aluminium et que son moteur affiche le beau rendement de cent chevaux par litre. La faute en revient aux premiers rapports de boite un peu longs ainsi qu'à la suspension dont la fermeté peut se montrer fatigante à la longue. Les plu ' s exigeants aimeraient également trouver un train avant un peu plus incisif. Mais on ne se lasse toutefois pas de cette Audi TT Coupé, d'autant qu'elle est proposée à un prix tout à fait compétitif, notamment par rapport à celui d'une Porsche Boxster.
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