Continental T
A côté de la berline Arnage,
A moteur BMW, la Continental Bentley fait figure de résistante.
Elle dérive de la Continental R moyennant 22 ch. supplémentaires,
des pneus plus performants ainsi qu'un empattement raccourci de
10 cm. Son antique V8 est gavé par un turbo et délivre
une puissance colossale de 426 ch. au régime pépère
de 4000 tr/min ainsi qu'un couple maxi de 875 Nm dès 2200
tours. Associée à une boîte automatique à
4 rapports, installée dans un coupé de plus de deux
tonnes et demie, cette monumentale mécanique parvient encore
à réaliser des temps remarquables, accélérant
un peu mieux, par exemple, qu'une BMW 75OiL. Des performances qui
s'accordent, en dépit de tout ce que l'on pouvait imaginer,
assez bien au châssis de la Bentley. L'antipatinage "ETAS",
le pont autobloquant et les pneus taille basse assurent très
correctement leur boulot. Néanmoins, le roulis demeure prononcé
et les freins n'ont évidemment pas l'endurance de ceux d'une
Porsche.
Enfin, quoique bien dessinés, les sièges manquent
de maintien latéral. Mais une Bentley s'apprécie surtout
pour sa moquette épaisse, son équipement richissime,
son cuir et ses bois précieux et sa présentation raffinée,
ici marquée d'alu bouchonné et d'une multitude de
cadrans à aiguille du plus bel effet rétro. Toutefois,
on ne retrouve pas le confort de roulement d'une Arnage aux tarages
d'amortisseurs pourtant tout aussi fermes.
La Continental T ne joue pas dans la même cour que les plus
huppées des allemandes. Plus exclusive, plus débridée,
elle est aussi la dernière des Bentley 100% maison.
Moteur |
V8, 16 soupapes, 6.75 L
1 turbocompresseur |
Puissance |
426 ch. |
Couple |
89 mkg |
Vitesse Maxi |
249 kmh |
Prix |
2 225 000 F |
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